Ce livre est l'un des ouvrages les plus importants et rares dans les fondements de la jurisprudence. Son auteur, Abu Abdullah Al-Saymari, était un éminent savant hanafi de son époque. Il a vécu de la seconde moitié du IVe siècle de l'Hégire jusqu'à la première moitié du Ve siècle de l'Hégire. Son livre est l'un des meilleurs ouvrages sur les fondements de l'école hanafite, et aussi l'un des plus anciens. Il présente de nombreuses questions de divergence de manière concise, permettant ainsi au lecteur de se familiariser avec les questions les plus importantes des fondements de la jurisprudence avec peu d'efforts et de manière concise.
Ce livre mérite l'attention des chercheurs en sciences fondamentales, que ce soit pour les hanafites, les hanbalites ou les chaféites.
L'auteur de ce livre est le juge et juriste Hussein ibn Ali ibn Muhammad ibn Ja'far, Abu Abdullah Al-Saymari (351-436 H). Il était le chef des hanafites à Bagdad. Il était originaire de Saymar (dans la région du Khuzestan) et a exercé la fonction de juge à Al-Mada'in, puis a été nommé quartier-général du district d'Al-Karkh jusqu'à sa mort à Bagdad.
Abu Bakr Al-Khatib a dit de lui : "Il était éloquent et perspicace dans ses observations" et il a également dit : "Il était véridique, doté d'une grande intelligence et agréable dans ses relations, connaissant les droits des gens de science". Ibn Al-Athir a mentionné qu'il était "le cheikh des compagnons d'Abu Hanifa de son époque".
Ibn Al-Imad Al-Hanbali a déclaré à son sujet : "Il était digne de confiance en matière de hadith" et l'Imam Al-Dhahabi a dit dans sa biographie : "Il était le cheikh des hanafites, un savant et un muhaddith renommé".
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